DE L'ART

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dessin : Philip Morgan

Depuis les premières esquisses de Galilée, crayon, gomme et papier ont permis à de nombreux observateurs lunaires de garder une trace de ce qu'ils voyaient à l'oculaire. Depuis une cinquantaine d'années, les progrès des détecteurs photographiques puis électroniques ont permis de pallier les limitations de la chaîne œil-cerveau-main et se sont progressivement imposés. Mais cet excellent croquis de Phil montre que le dessin reste un moyen pertinent pour capturer certains détails mais aussi pour rendre l'impression visuelle perçue à l'oculaire - chose que les images argentiques et numériques ne font que très imparfaitement. Phil fait partie des maîtres dans cet art. Comme H. Hill, il associe aplats de noir et ombrés par pointillés pour rendre les myriades de nuances de la surface lunaire. La rubrique d'aujourd'hui rend hommage à son talent et à celui de tous les dessinateurs lunaires qui, armés de leur seul crayons et papier, marient l'art et la science pour notre plus grand plaisir.

Chuck Wood
(traduction Jocelyn Sérot)

Données techniques
13/03/2011, 20h30-21h10 TU. T305 newton f/5. G=400x. S=8-9/10, T=5/5.


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